
© Pixel Particle / Konstantin Yuganov
PUBLIÉ LE 10/05/2016
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Miriam Gablier
Auteur
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Inexploré n°30
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Magazine » Enquêtes
La conscience
au cœur de tout
Au-delà de nos consciences individuelles,
y aurait-il à l’œuvre une sorte d’intelligence primordiale,
d’où naîtrait notre réalité ?
Quand la physique moderne touche à la métaphysique…
Par définition, la science se doit d’ignorer toute dimension d’intériorité afin d’être objective. Il en a été décidé ainsi, elle ne s’occupe pas de la conscience. C’est là que la physique moderne vient jeter un pavé dans la mare ! « Si nous n’introduisons pas la conscience en physique, nous devons faire appel au hasard. Cette solution est non seulement insatisfaisante car impuissante à expliquer l’émergence de la vie, mais elle nous oblige à élaborer des théories difficilement compréhensibles et soutenables dans la durée », signale Philippe Guillemant, ingénieur physicien chercheur au CNRS. De quelle conscience parlons-nous ? Du vécu subjectif humain ou d’un potentiel intelligent qui serait à l’origine de tout et dans lequel nous baignerions ? « La vraie difficulté réside dans le fait que la physique est une sorte de métaphysique », avait prévenu Schrödinger, une des figures de la physique quantique.
Une subjectivité incontournable
Une particule apparaît. Comment son état est-il choisi ? « Il se fait à la croisée d’un hasard fondamental et d’un dispositif de mesure », nous apprend la physique quantique. Ce serait avant tout l’angle de vue choisi par l’observateur qui conditionnerait ce qu’il décrit. Cela implique qu’un savoir purement objectif est inatteignable, puisque toute observation est subjective. Surtout, le rôle de la conscience du scientifique, et par extension de tout être humain, devient central. ...
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