INFORMATIONS
- Sortie le : 6/09/18
- Pages : 128
- Type : broché
- Partenaire : Ed. Marchaisse
En bref
Anne Dufourmantelle a péri le 21 juillet 2017 pour sauver des enfants de la noyade en Méditerranée, dont le propre fils de l'auteur.
Elle était psychanalyste, philosophe, romancière, auteure d'une oeuvre reconnue de par le monde. Sa notoriété culturelle ne suffit pourtant pas à expliquer l'émotion considérable qui s'est répandue à l'annonce de sa mort, en France et au-delà, jusqu'auprès de gens qui ne l'avaient jamais lue ni entendue.
Ce récit de chagrin livre le portrait d'une femme exceptionnelle, en même temps qu'il médite sur les rapports père-fils, l'origine du sacré et l'aura d'un être qui avait « la passion de l'amitié ».
Revue de presse
Le Monde des Livres - Raphaëlle Leyris, 28 septembre 2018
Par moments, le récit prend son élan. A d'autres, il marque une pause sidérée. « Le chagrin m'arrête, en même temps qu'il réclame », écrit Jean-Philippe Domecq à mi-parcours de L'Amie, la mort, le fils, le beau récit qu'il consacre à la perte de la philosophe, psychanalyste et écrivaine Anne Dufourmantelle [...].
« On agit à tâtons après la mort », note Jean-Philippe Domecq, qui écrit à tâtons aussi, d'une plume élégiaque, ce texte relatant le premier mois de « l'Après-Anne », en même temps qu'il restitue vingt ans d'affection admirative. C'est autant dans les pleins d'une vie intense que dans le vide laissé par sa fin qu'il a sculpté ce tombeau. --Le Monde des Livres - Raphaëlle Leyris, 28 septembre 2018
Psychologies Magazine - Christilla Pellé-Douël, septembre 2018
Le 21 juillet 2017, la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle « entrait dans la mort », selon l'étonnante expression de l'écrivain Jean-Philippe Domecq.
L'auteur tente, au plus juste, de rendre compte de l'effarement de la perte. Double sidération, double douleur : Anne est morte en sauvant des enfants de la noyade, dont le propre fils de l'écrivain. Agenouillé sur le sable, il se penche pour l'embrasser une dernière fois. « Sur ce qui fut sa dernière plage, j'ai revécu par elle comment le sacré vient aux hommes. »
La beauté de la langue de Jean-Philippe Domecq, la profondeur de sa méditation, en font un livre brûlant, universel et mystérieux. --Psychologies Magazine - Christilla Pellé-Douël, septembre 2018